mercredi 19 février 2014

La céramique métallescente en Gaule romaine

Seconde partie de l'article "Céramiques engobées et métallescentes de Gaule romaine": 
Les céramiques métallescentes.


Comme nous l’avons précisé dans le précédent article, la céramique métallescente n’est qu’une variante dans la grande famille des céramiques fines engobées gallo-romaines. Elle se distingue généralement par une gamme de surfaces aux couleurs sombres présentant un reflet métallique prononcé. Ces coloris et reflets sont le résultat d’une volonté d’obtenir un grésage (vitrification partielle) foncé de la surface Cette céramique est issue d’une dizaine d’ateliers en Gaule du Centre, principalement Auvergne et Bourgogne, et probablement plus d’une quinzaine en Gaule de l’Est, Alsace, Moselle (Argonne) ,  Lorraine et  Rhénanie.
A la base, ce répertoire comprend une série de formes bien délimitée, comprenant essentiellement de la vaisselle à boire, gobelets, pichet et cruches.

Une belle palette de céramiques métallescentes typiques. Productions de Trèves (actuellement en Allemagne) pour la plupart. Leur revêtement est sombre, et souvent suffisamment irisé pour donner un aspect métallique à la surface ainsi traitée. (Musée de Tongres) Photo http://www.galloromeinsmuseum.be/exposition_permanente/la_collection


CERAMIQUES METALLESCENTES, UN PROBLEME DE DEFINITION ?


Un gobelet tulipiforme métallescent, probablement
issu des ateliers de Lezoux, il a été découvert à
Bavai et se trouve exposé au Musée de la Ville
Evoquer les termes de « céramique métallescente » c’est d’emblée se heurter à un problème de définition. Par essence ce terme qualifie l’aspect visuel d’un engobe argileux qui, par les reflets métalliques qu’il arbore, donne l’aspect de l’étain ou de l’argent, parfois aussi du bronze ou du cuivre polis. De cet aspect extérieur, on en a fait une catégorie de céramiques à engobe argileux sombre, que ce revêtement ait des reflets métalliques ou non. De plus, selon les groupes de chercheurs, les dénominations peuvent encore varier. « Firnisware » ou « Glanztonkeramik » en aire germanophone, « colour coated ware » ou encore « black slipped ware » chez les anglophones, « céramiques engobées », « céramiques à revêtement argileux », « céramiques métallescentes » pour les chercheurs francophones. Et encore ces derniers n’appliquent pas tous les mêmes critères de définition en Belgique, en Suisse romande ou en France...

Après le Colloque de Louvain-la Neuve en 1995, un certain consensus est apparu pour attribuer le terme de « métallescent » aux revêtements noirs à reflets métalliques, sans que le problème de définition des engobes plus clairs présentant ce type de reflets soit vraiment résolu. L’interrogation sur la définition générale de « métallescente » pour un groupe de formes des IIème et IIIème siècles, presque uniquement des gobelets, dont les revêtements sombres présentent des reflets métalliques ou non, n’a pas vraiment trouvé d’issue, quoique dans les années qui ont suivi, un consensus dans cette direction s’est tout de même dégagé. C’est donc dans ce sens que Fabienne Vilvorder, Raymond Brulet et Paul Symonds ont rédigé l’indispensable « Dictionnaire des céramiques romaines en Gaule du Nord », ouvrage essentiel pour quiconque s'intéresse à ce genre de vaisselle, quelle que soit le région des Gaules.

Il n’en reste pas moins que ce sujet est toujours l’objet de belles palabres et nous n’allons pas tenter de mettre tout ce petit monde d’accord ici. Mais pour plus de commodité, dans les paragraphes qui suivent, le terme « irisé » définira un revêtement ou un engobe à reflets métalliques. Donc un aspect externe, hors de toute considération typologique, et le terme « métallescent » se rapportera à une classe de céramiques bien précises dans le répertoire des formes des vases à boire notamment.


LES MODES DE CUISSON :

Cuisson réductrice-oxydante, post cuisson oxydante. La montée en température est toujours faite d’une alternance de phases oxydantes et réductrices, au gré de l’introduction des brassées de bois dans le foyer. Dès la température maximale atteinte, on laisse le feu s’éteindre, et l’air atmosphérique se réintroduira dans la charge à cuire et provoquera une oxydation générale de la charge en cours de cuisson. C’est le mode de cuisson de toutes les céramiques communes claires, et de des céramiques à revêtement argileux irisés, métallescents ou simplement luisants, à tesson clair. Les coloris des revêtements argileux peuvent s’échelonner du rouge au noir, selon les températures atteintes et la conduite du feu. On peut donc parfaitement associer la cuisson de céramiques à revêtement argileux de ce type avec des communes claires.
Un tesson de céramique métallescente  de type A. L'aspect du revêtement est franchement métallique, la cassure du tesson est claire. Cette céramique a été réoxydée après cuisson. C'est le cas de la plupart des métallescentes actuellement classifiées comme telles.

Cet exemplaire au revêtement craquelé pourrait être une production d'Autun. Jusqu'à peu, la fabrication de tels gobelets dans cette ville était très incertaine. Mais des fouilles récentes aux Faubourgs d'Arroux pourraient changer la donne après la découverte d'un nouvel atelier et de nombreux tessons de ce type.



Cuisson réductrice-oxydante, post cuisson réductrice. La montée en température est toujours faite d’une alternance de phases oxydantes et réductrices, au gré de l’introduction des brassées de bois dans le foyer. Dès la température maximale atteinte, on provoque une réduction, éventuellement un enfumage en scellant le four au torchis, ceci de la manière la plus
Un gobelet issu des ateliers de Berne.
Son tesson est gris, et sa couverte a conservé
une bonne partie de son irisation d'origine.
(Réserves du Berne Historisches Museum)

hermétique possible, après avoir préalablement bourré le foyer de combustible. Un bois humide favorisera un bon enfumage, tandis que des combustibles secs donneront plutôt un enfumage léger sans prétériter la réduction. Certains types de céramiques à revêtement argileux sont réalisées de cette manière, notamment quelques types de terra nigra engobées, dont des imitations de sigillées noires, mais aussi certaines dérivées tardives de terra nigra, dont d’assez abondantes productions de vases à liquides des IIIème et IVème siècles. Le tesson  est souvent gris, quoique certaine argiles prenant mal la réduction conserveront un cœur brun-rouge sombre. Dans ces cas on observe souvent en plus un zonage gris ou noir sous le revêtement. Certaines de ces productions peuvent être d’aspect fortement irisé et font donc partie de la classe de la céramique métallescente.
Ces céramiques à revêtement argileux peuvent parfaitement être associées à des communes grises lors de leur cuisson.


Les revêtements irisés ou métallescents obtenus en mode de cuisson A.

Ce groupe de revêtements inclut à la base tous les coloris disponibles dans la gamme des revêtements argileux. Bien que très souvent le « fond » du revêtement soit noir ou au moins très sombre, on trouve de nombreuses variantes plus claires que l'on classifie parfois dans le domaine des céramiques engobées..
Les revêtements sombres peuvent arborer des reflets cuivrés ou argentés, même parfois violacés. Lorsqu’on a affaire à des fonds plus clairs, généralement bruns-rouges ou orangés plus ou moins foncés, ou parfois encore bruns-verts, les reflets sont le plus souvent cuivrés. Toutefois, quelle que soit la couleur du fond, les effets de reflet peuvent considérablement varier en fonction de la lumière ambiante. Ainsi l’aspect de surface d’une céramique à reflets métallescents sera totalement différent dès lors qu’on l’expose à la lumière d’une ampoule à incandescence ou en plein jour sous un ciel bleu.

Le tesson sous-jacent des céramiques métallescentes cuites selon ce mode seront toujours clairs, comme le seront certains décors superposés à l’engobe, par exemple sur les gobelets à devises des ateliers du groupe de Trèves. La majorité des céramiques à revêtement argileux des IIème et IIIème siècles sont produites suivant ce mode A, soit une cuisson réductrice-oxydante suivie d’une post-cuisson oxydante
 
Céramiques métallescentes au Musée de la Cour d'Or à Metz. L'exemplaire de gauche provient des ateliers de Trèves, celui de droite probablement des ateliers de Cologne. Tous les deux sont cuits en mode A, donc avec une post-cuisson oxydante.

C'est ainsi qu'il devient parfaitement possible d'ajouter un décor clair sur un revêtement métallescent noir. C'est uniquement une question de choix d'argiles. La terre utilisée pour le décor ne doit pas gréser à la cuisson, et ainsi elle se réoxydera et reprendra "facilement" sa couleur claire lors du refroidissement. En théorie, c'est facile à comprendre. Le mettre en pratique est une autre histoire...


Les revêtements métallescents obtenus en mode de cuisson B
Toujours sombres, suivant une gamme de coloris allant du gris au noir, ces revêtements peuvent arborer des reflets métalliques discrets, mais parfois aussi très prononcés. Le plus souvent argentés, ils peuvent aussi parfois prendre des reflets cuivrés ou violacés, façon «aile de corbeau »
Un gobelet à haut col métallescent.
probablement issu des ateliers de l'Argonne,
(lieu d'exposition inconnu)
Cuisson mode B
Le tesson sous-jacent est souvent gris, mais parfois aussi brunâtre avec un liseré, un « zonage » gris ou noir sous le revêtement.
Bien que moins fréquentes que la catégorie précédente, ces céramiques se rencontrent dans le bassin de l’Argonne, et peut-être ailleurs en Gaule de l’Est, peut-être l'atelier de Brumath.
Fabienne Vilvorder a reconnu des tessons de ce type cuits en mode B notamment dans les ateliers d’Avocourt 3 et Les Allieux. Mais sur les 33 ateliers ayant produit des céramiques engobées et/ou métallescentes en Gaule de l’Est, nous n’avons que fort peu de description sur les couleurs des pâtes, et leur éventuelle différentiation entre productions engobées cuites en mode A et productions métallescentes A ou B.
On trouve également ce genre de production à Thonon, avec des revêtements allant du gris au noir, très rarement avec reflets métallescents. Les ateliers helvètes, notamment Berne et Avenches ont également produit ce type de céramiques, réalisant des copies de très belle qualité des productions des ateliers de Trèves, parfois franchement métallescents. Ce mode de cuisson interdit toutefois les décors superposés, qui deviendraient noirs mat au lieu des motifs blancs ou ivoire réalisés dans les ateliers mosellans.
Un échantillon de la "métallescente B" de l'atelier de Bern-Engehalbinsel. le tesson de ces gobelets est toujours gris ou brun gris, le revêtement va du gris foncé au noir. C'est une production très soignée, aux parois très fines. Tiré de Rammstein Marianne, Worb Sunnhalde, ein Gustshof im 3. Jahrhundert. Bern, 1998
 La vaisselle réalisée sur ce mode de cuisson est toutefois cuite à plus basse température que celle réalisée en mode A. On a donc des pièces d'un part moins résistantes aux chocs, et le revêtement est plus sensible à l'abrasion et au vieillissement. 


COMMENT OBTIENT-ON LES REVÊTEMENTS METALLESCENTS ? 
 Autant le préciser d’emblée, il n’est pas simple aujourd’hui de reproduire de tels revêtements. Non seulement le savoir-faire des potiers antiques s’est largement perdu, mais les tentatives actuelles en expérimentation butent souvent sur des problèmes de choix d’argiles. Les sources d’approvisionnement des ateliers antiques sont généralement perdues, et justement  ce sont le choix et l'assemblage des argiles qui apparaissent important si l’on souhaite réaliser de tels revêtements. Ce n’est probablement pas sans raison de ce genre que lorsque plusieurs ateliers issus de régions géologiques différentes ont produit le même type de récipients, certaines de ces productions arborent généralement des reflets métallescents alors que d’autres ne les montrent pratiquement jamais.
Donc, ce n’est souvent qu’après de multiples essais que l’on pourra tenter une approche systématique. Chaque revêtement doit être testé sur plusieurs pâtes différentes, qu’elles soient préparées industriellement ou artisanalement. Pour des raisons que l’on ignore, les réactions d’un engobe sur une pâte peuvent passablement varier d’une combinaison à l’autre. Si la présence de calcaire ou non peut être un facteur important, la porosité ou la proportion de la fraction argileuse du tesson semblent très importants aussi.


La qualité essentielle d’un revêtement sera sa faculté de partiellement se vitrifier à relativement basse température, généralement entre 1000 et 1080 degrés selon sa composition. C’est une couverte de type « sigillée », donc une argile extrêmement épurée par décantations successives.
Lors de la cuisson en mode A, soit réductrice-oxydante avec post-cuisson oxydante, il est nécessaire d’atteindre cette température de grésage lors du grand feu. Une éventuelle phase de réduction peut être nécessaire pour assombrir le revêtement, puis dans un second temps l’apport d’oxygène oxydera le quartz présent dans l’engobe et le rendra irisé, un peu à la façon des verres de Murano. 
Un lot de gobelets métallescents cuits en mode A. ( répliques de pièces alsaciennes)
 Par contre lors de la cuisson en mode B, il ne faut pas atteindre le point de grésage lors du grand feu, mais immédiatement procéder à une réduction complète avec enfumage. On ne connaît pas le processus de la réaction qui reste assez mystériqux, mais il est probable que l’on ait affaire à une combinaison de carbone sous forme de graphite avec certains des composants de l’engobe aboutissant à la constitution d’une pellicule argentée. Ce type de revêtement est parfaitement étanche, semble grésé en surface, mais est apparemment plus tendre que ceux réalisés selon la méthode précédente.
Un gobelet cuit en mode B. On remarquera des céramiques communes grises en arrière-plan, qui ont été cuites en même temps. C'est une réussite exceptionnelle réalisée lors d'une cuisson mémorable à Autun en décembre 2013.


QUELQUES REGIONS DE PRODUCTION:


La Gaule du Centre: 
Un gobelet sphéroïde à décor floral. Parfois attribué à Lezoux,
parfois à Toulon-sur-Allier. Cuisson mode A
(lieu d'exposition inconnu)
Initiée par les ateliers de Lezoux, cette production a petit à petit essaimé dans des centres secondaires de la même région, comme Vichy, ou Toulon-sur-Allier
C'est une production précoce qui apparaît à Lezoux dès le milieu du IIème siècle, un peu plus tard dans les autres officines. la réalisation est très soignée, les parois sont fines et le mode de cuisson toujours en A
L'apogée de cettte production se situe vers l'an 200, puis déclinera quantitativement ensuite. 











La Bourgogne:
5 ateliers ont produit des céramiques engobées ou métallescentes:



Gueugnon: 
Parallèlement à une production de sigillée attestée dès le début du IIème siècle. une production de métallescente a vu le jour au milieu du IIème siècle et à duré jusque vers 260, avec une production de gobelets, mais aussi d'assiettes et de bols.  Production uniquement en mode A














Domecy-sur-Cure et Champallement:
Production importante de céramiques fines engobées et parfois de métallescentes également aux IIème et IIIème siècles de notre ère. Comme sur ce tesson découvert à Autun, les revêtements sont souvent fortement irisés, mais généralement plus clairs que ceux de Gaule de l'Est. Ce tesson pourrait provenir de Domecy, mais aussi d'un atelier autunois.







Gobelet de Jaulges-Villiers-Vineux

 Jaulges-Villiers-Vineux (Yonne)
C'est un important groupe d'ateliers situé à cheval sur les communes de Jaulges et Villiers-Vineux. les ateliers s'alignent sur plus d'un kilomètre le long de l'ancienne voie romaine. Production de sigillée, plutôt discrète, et très importante production de gobelets, assiettes et bols, qui ont été diffusés pratiquement sur toute la moitié nord des Gaules. Atelier actif du IIème au Vème siècle. 
Typiquement, celle vaisselle présente des reflets plutôt cuivrés que sombres.













En Gaule de l'Est:
Le terrain est vaste, et au moins 33 ateliers ont fabriqué des céramiques engobées ou métallescentes. Beaucoup d'entre eux sont mal connus, et n'ont été l'objet que de reconnaissances sommaires. 
La Vallée de de l'Argonne par plusieurs ateliers, notamment Avocourt et les Allieux, a assuré une production très importante de gobelets, dont on a déjà vu un exemplaire plus haut.. Les formes y sont assez diverses. Gobelets à haut col, souvent ornés de dépressions, mais aussi gobelets tulipiformes à haut pied, comme l'exemplaire de droite ci-dessous
L'Alsace, par plusieurs ateliers et notamment Bourgheim et Brumath connaissent un assez fort développement de ces variétés de céramique toujours aux mêmes époques. L'exemplaire de gauche ci-dessus, très atypique par sa forme provient d'un atelier encore inconnu. Le centre de gravité des découvertes de récipients montrant cette forme se situe dans le département du Bas-Rhin, mais l'atelier de production reste à découvrir. Ce cas de figure illustre bien tout ce qu'il reste à découvrir sur cet artisanat.


Les ateliers de Rhénanie: 
Probablement les plus nombreux , ils sont plus de 20 a avoir fabriqué des céramiques engobées. Mais c'est avant tout l'atelier de Trèves (Augusta Treverorum, capitale de cité de trévires, puis capitale impériale à la fin du IIIème siècle) qui s'est rendu célèbre par sa splendide production de céramique métallescente. 
Photo Trierer Rheinisches Landesmuseum
(www.landesmuseum-trier.de)
Ces ateliers ont été actifs dès le Ier siècle de notre ère. D'abord ce sont des céramiques "belges" qui y ont été fabriquées, puis dès 130 environ démarre une production de sigillée, ainsi que probablement les premières céramiques fines engobées, remplacées vers la fin du siècle par la céramique métallescente qui connaîtra son apogée au IIIème siècle. Une courte interruption semble s'être produite vers les années 275 marquées par des conflits avec les peuples germaniques. Une deuxième phase de production s'établit entre 275-280 et 350 environ. Mais la qualité de la première phase ne sera jamais totalement retrouvée.
Les pièces les plus évoluées montrent parfois ds portraits de divinités, comme l'exemplaire ci-contre sur lequel on remarque ceux de Minerve et Hermès. L'apposition de devises à boire est très fréquente et appraît presque systématiquement lors de décors à la barbotine blanche.
Réaliser de telles pièces en une seule cuisson est un tour de force. Rappelons qu'in ne s'agit pas de "peintures" mais de sélections d'argiles qui doivent, une fois cuites présenter des coloris bien précis. Et en plus il faut qu'elles accrochent sur l'engobe préalablement posé.
Bouteilles exposées au  Landesmuseum de Trèves
Photo Trierer Rheinisches Landesmuseum (www.landesmuseum-trier.de)
Généralement toutefois, on s'est contenté d'un décor blanc, ou en deux couleurs, le blanc et l'orangé ou le rose pour les grappes. Le blanc est réalisé à partir d'une argile ne contenant pas d'oxyde de fer, tandis que les roses ou orangés sont obtenus par des mélanges d'argiles blanches et de terres plus ferrugineuses


Nous terminons ici ce tour d'horizon et renterons plus tard de devenir sur des régions de production plus précises. Pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus, les ouvrages ci-dessous sont très précis et indispensables. Mais très, très techniques...

Ouvrages de référence cités:


LA CERAMIQUE ROMAINE EN GAULE DU NORD. Dictionnaire des céramiques: Raymond Brulet, Fabienne Vilvorder et Richard Delage . Brepols Publishers, Turnhout, Belgique, 2010. ISBN 978-2-503-53509-8.

CERAMIQUES ENGOBEES ET METALLESCENTES GALLO-ROMAINES : Brulet R. ,Symonds P et Vilvorder F. (Dir.) : Actes du colloque organisé à Louvain-la-Neuve en 1995. Rei Cretariae Romanae Fautores, Oxford, 1995

SYMONDS R.-P. Rhenish wares. Fine dark coloured pottery from Gaul and Germany. Oxford University Committee for Archeology, Oxford, 1992

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